Aurélien Bernier est membre du M'PEP, Mouvement politique d'éducation populaire, proche du Parti communiste. C'est d'ici qu'il nous livre un ouvrage très complet et sérieux d'histoire contemporaine de l'écologie politique : Comment la mondialisation a tué l'écologie. La partie consacrée au Club de Rome sera d'ailleurs particulièrement intéressante et éclairante pour les objecteurs de croissance. L'auteur montre comment l'écologie politique a été digérée par le capitalisme pour devenir un "facteur de croissance" sous le vocable de "développement durable". La responsabilité en revient à nombre d'écologistes eux-mêmes, traversés par l'idéologie du libéral-libertarisme, et qui ont été des plus fervents détracteurs de l'Etat-nation au profit du mondialisme, "qui se traduit par un européisme béat" et le refus de remettre en cause le libre-échangisme. "S'il ne suffit pas d'être anticapitaliste pour être écologiste, ceux qui affirment pouvoir protéger les écosystèmes sans sortir du capitalisme sont des menteurs ou des naïfs." Nous sommes bien d'accord.
B.C.
La Décroissance - Juillet-août 2012.
Commentaires
Pour vous paraphraser : "ceux qui affirment pouvoir protéger les écosystèmes sans stopper l'explosion démographique sont des menteurs ou des naïfs".
"La Décroissance : écologie recyclée", moi pas comprendre...
C'est seulement une démonstration où apporte-t-il des suggestions de solutions ?