Le débat scientifique sur la réalité du changement climatique a ses imposteurs. Mais, en matière d’environnement, les plus grandes impostures se situent dans le champ politique.
Lorsque l’écologie émerge dans le débat public au début des années 1970, les grandes puissances économiques comprennent qu’un danger se profile. Alors que la mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre échange, l’écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme, l’intensification du commerce international et
les délocalisations de l’industrie vers les pays à bas coût de main-d’oeuvre.
Avant même que la communauté internationale ne se réunisse pour débattre des crises environnementales, les tenants de la mondialisation rédigent les conclusions : aucune mesure de protection de l’environnement ne devra entraver le commerce.
Depuis quarante ans, un pacte tacite s’est instauré : au sein des gouvernements, des institutions internationales, lors des grands sommets, seules des mesures cosmétiques, ne portant pas atteinte au libre échange et à la mondialisation, sont tolérées. Il est grand temps de faire tomber les masques et raconter en détail l’histoire politique, totalement
méconnue, qui révèle la supercherie d’une prétendue conversion à l’écologie des grands de ce monde.
Aurélien Bernier a travaillé dix ans pour l’Agence de l’environnement et de la maîtrise
de l’énergie (Ademe). Ancien membre d’Attac, il est membre du Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP). Il collabore fréquemment au Monde diplomatique.
Il est notamment l’auteur aux éditions Mille et une nuits de Le Climat, otage de la finance (2008), Ne soyons pas des écologistes benêts (2010), Désobeissons à l’Union européeenne ! (2011).
En librairie le 13 juin 2012
Commentaires
Bonjour,est ce que cet ouvrage existe en format E-book?
Face a cette atteinte à l’écologie , les gouvernements restent jusque la bouche cousue , et n'entravent en rien le bon déroulement de leurs affaires , quitte a puiser toutes les ressources pour faire grimper leur économie . Ne sont-ils pas conscients du danger qui les guettent ? ou serions-nous ,écologistes, en train d'amplifier les choses ?A chaque Meeting des nations unies , on promet de prendre des mesures d'urgence mais ceci ne se fait pas réellement sur terrain ? a quand une prise de conscience générale ? serait-on en train de creuser notre propre tombe ? du moins celle des générations a venir ?
Diffusion ce jour sur Médiaterre International de l'annonce de la parution de l'ouvrage !
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