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Titre du blog : Démondialiser et coopérer
Auteur : abernier
Date de création : 28-11-2007
 
posté le 10-09-2010 à 09:57:21

La NR - Centre Presse : Le petit livre rouge de l'écologie anticapitaliste

 

Dans '' Ne soyons pas des écologistes benêts '', Aurélien Bernier revient sur la crise environnementale. Le Poitevin Aurélien Bernier, qui a participé voici deux ans à la création du très à gauche Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP) continue son entreprise de dénonciation de l'hypocrisie écologiste. Après avoir démonté les mécanismes pervers du protocole de Kyoto, Aurélien Bernier publie aujourd'hui, avec Michel Marchand et sous les auspices du M'PEP un brûlot intitulé « Ne soyons pas des écologistes benêts ».

Les deux hommes ne peuvent guère être accusés de parler de ce qu'ils ne connaissent pas : Aurélien Bernier est un ancien de l'Agence de l'environnement (Ademe) et son comparse travaille à l'Institut de recherche sur la mer (Ifremer). L'un et l'autre constatent, comme beaucoup d'autres, l'ampleur de la crise environnementale et fusillent sans appel ceux qui, à l'instar de Claude Allègre nient la réalité du réchauffement climatique.


Mais ils dénoncent aussi avec la même vigueur ce « capitalisme repeint en vert », dont des Al Gore et autres Yann Arthus-Bertrand se sont faits les chantres. Pour les deux auteurs, fidèles à leurs origines gauchistes et écologistes, il n'est point de lutte efficace contre la crise environnementale sans rupture avec le capitalisme.


Les thèses défendues dans ce court ouvrage pourront paraître parfois excessives. Elles méritent pourtant qu'on s'y attarde. Ainsi, face à l'évidence de la mondialisation à laquelle s'est ralliée une grande partie de la gauche, Aurélien Bernier et Michel Marchand opposent-ils un protectionnisme social et écologique.


Le but étant de casser le « dumping » social et écologique de nombreux états émergents en direction de multinationales qui, par-delà des protestations de façade, ne visent qu'un seul but : le plus grand profit grâce aux bas salaires et aux moindres contraintes environnementales. Le débat méritait d'être ouvert.

 

Vincent Buche

 

8 septembre 2010